Margaux HELARD

Sélectionnée pour le Prix de la ville


Née en 1992, l’ancienne khâgneuse Margaux Hélard avoue  une passion pour l’Histoire et les histoires. 

Elle se définit comme curieuse des mémoires  et lectrice avant tout. 

Bretonne de cœur, passée par Paris, elle s’installe à Lectoure  dans le Gers, où elle est professeur de Lettres. 

Buveuse de fronts est son premier roman.

Buveuse de fronts

Qu’est-ce qu’une buveuse de fronts ? Une alchimiste transformant le sang en encre ? Une audacieuse affrontant la guerre ? Ou une lectrice de Marc Bloch pour qui «les hommes ressemblent plus à leur temps qu’à leurs pères»?
La narratrice donne une voix à celles et ceux qui n’en ont jamais eu, à René et à sa famille ballottés de 1914 à 1959 dans les péripéties d’une existence mouvementée où les guerres reviennent régulièrement. Les générations successives écrivent ainsi à leur insu l’héritage familial. Et les liens explorés montrent la complexité de la mémoire. Les personnages, sortis d’un album sépia, savent insuffler l’air des héros du quotidien et en possèdent l’humanité.
Quand les conflits se reproduisent au XXIe siècle avec des fronts plus mouvants et d’un autre genre, la maison familiale des Ardennes demeure toujours un refuge sûr quand on doit quitter Noisy-le-Sec, dans la banlieue parisienne. L’exode comme un refrain...
Puisque le vrai tombeau des morts est le cœur des vivants, il faut entreprendre ce voyage dans le temps pour le vérifier, s’y perdre, le vivre, sans connaître le comment et le pourquoi...